Ecoeurée..
... par l'attitude de ma chef.
Je sais ce que je lui dois, et elle gardera ma reconnaissance éternelle pour m'avoir prise en stage alors que je n'avais pas suivi la formation adéquate.
Mais merde!!! Plus je la côtoie, plus son attitude, sa roublardise, sa malhonnêté pour tout dire, me dégoûtent.
Ce matin, elle m'a envoyée au Palais et a demandé à l'homme du cabinet de venir tôt "pour la défendre" (:O) au cas où... Elle avait tout prévu. Pas de témoin. Personne pour se mettre en travers de son chemin..
Elle a viré sa dernière recrue (embauchée à l'essai pour 3 mois) au bout de 2 mois et demi, et après s'être assurée qu'elle avait terminé les deux dossiers épineux qu'elle lui avait refilés et que personne ne voulait traiter...
"Si vous les terminez pour jeudi soir, alors on pourra reparler de vos vacances", lui avait-ellle même promis devant moi afin de lui donner du coeur à l'ouvrage (!!!!!!!!!).
Cette envie de la virer ne date pas d'hier, bien sûr. Elle l'avait laissé entendre à tout le monde. Sauf à la principale intéressée.. Et je doute que la dernière recrue, avec laquelle je déjeunais hier encore, s'y soit attendue!
Depuis qu'on nous avait mises dans le même bureau, la boss n'arrêtait pas de me prendre à part pour essayer de me pousser à me plaindre de ce nouveau voisinnage, prétextant que depuis son arrivée au cabinet, la dernière recrue n'avait jamais réussi à nouer des liens avec ses collègues et se montrait asociale.
Mais comme je n'avais rien à reprocher à la demoiselle, que j'ai au contraire appris à connaître et à apprécier cette semaine, la chef était bien embêtée.. Forcément. Ca aurait été tellement plus facile de se servir d'éventuels reproches de ma part pour la pousser vers la sortie.
Et puis voir quelqu'un dont elle s'évertuait à clamer l'a-sociabilité papoter et rire aux éclats avec la jeune stagiaire qui partageait son bureau devait la contrarier au plus haut point..
D'autant que j'avais même réussi hier "l'exploit" de la faire déjeuner avec 2 collègues du bureau, chose qui ne s'était jamais produite auparavant.
Hier soir, j'étais donc rentrée chez moi heureuse et pleine d'espoir devant ces résultats encourageants, trouvant qu'elle s'ouvrait davantage aux autres et leur parlait plus aisément. Je pensais naïvement avoir contrecarré les plans de la chef, et assuré du même coup un long avenir dans ce cabinet à la dernière recrue...
J'espère que notre trop bonne entente et sa soudaine ouverture aux autres n'ont pas précipité les choses, mais je crains que la chef n'ait préféré la licencier avant qu'elle ne tisse des amitiés dans le cabinet.
Après tout, il lui fallait bien une bonne raison de la virer, et celle-ci paraissait excellente...
Ecoeurée, il n'y a pas d'autres mots!!!